Un pas à la fois

Un pas à la fois

L'être humain est laid!!

L'être humain est laid!!!!!

 

Et voilà, c'est dit et je me lance!

 

Hé oui...c'est ''hard'' comme premier article, mais je vous ai promis ma vie au quotidien et c'est ce que je vous donne.

 

Dernièrement, il m'est arrivé plein de trucs désagréables. Certains qui bouleversent ma vie et d'autres qui viennent seulement faire un accro dans le tricot de cette dite vie.

 

Des décisions difficiles et certaines moins ont dû être prises et encore, c'est bouleversant.

 

Des petits problèmes familiaux qui deviennent rapidement de plus gros problèmes, de la mortalité qui entraîne des chicanes de famille, un voyage pour se reposer qui, sans le vouloir apporte son lot de petits soucis d'organisation, des sentiments enfouis qui refont surface quand une chicane banale arrive et j'en passe.

 

Tous ces accrocs à notre tricot familial nous mettent à l'épreuve, mais aussi nous font réaliser que l'on est seul. On est seul parce que nos valeurs ne sont pas les mêmes que ceux que l'on côtoie et ce, même si on jure que l'on se rejoint sur tous les niveaux. On laisse entrer des gens dans notre vie qui ne le méritaient peut-être pas, mais leur présence nous a quand même fait évoluer et nous a fait vivre des expériences desquelles nous devons tirer des leçons. 

On est seul parce que peu importe le conflit, il y a deux côtés à une crêpe si mince peut-elle être. On est seul parce que notre orgueil de réaliser que l'on s'est trompé nous pousse à faire ou dire des choses qui sont inimaginables en meilleurs moments. On est seul parce que personne d'autre que nous ne peut comprendre notre douleur personnelle face à cet échec et on veut faire mal en retour.

J’ai conscience que, moi aussi, je peux déranger ou qu’on me juge. Au fond, je ne peux pas plaire à tout le monde. Je l'accepte et c'est la vérité pure et simple: on ne peut pas plaire ou se faire aimer de tous, et c'est tant mieux, cela prouve nos diversités et cela fait toute la beauté de l'humanité : la diversité! Je peux honnêtement dire que je me fous de l'opinion des autres sur moi, car je sais ce que je vaux et je me remest toujours en question pour arriver à être une meilleure personne et aussi donner l'exemple à mes enfants...mais ça n'empêche pas que ça blesse de réaliser que l'on est seul et que des gens, aussi proches auraient-on pu croire qu'ils étaient, nous trahissent.

 

 Il ne faut pas se venger, il ne faut pas blesser les autres juste par mesquinerie. La vie est une roue éternelle et le mal que l'on fait, nous revient toujours d'une façon ou d'une autre et ça j'y crois autant que le bien que l'on fait nous revient aussi. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire et je me parle tous les jours pour ne pas poser des gestes que je regretterais ensuite. Je ne suis pas parfaite, mais j'apprends de mes erreurs et j'avance dans ma vie.

 

Comme tout le monde, je ne suis pas à l’abri des rumeurs et des méchancetés qui découlent de situations déplaisantes. Par contre, une chose que je déteste plus que tout est de réaliser à quel point une rumeur peut prendre de l'ampleur et détruire une personne sans aucun retour possible. C'est un cancer, une tâche d'huile, qui est impossible de faire disparaître entièrement. En plus, le plus incompréhensible dans ces situations est que ceux qui écoutent et répandent à leurs tours ces rumeurs, les acceptent tout bonnement, car chacun croit détenir la vérité suprême.

 

Vous vous dites que je ne vous apprends rien, mais pensez-y bien. Est-ce qu'il n'y a pas des gens que vous avez rayé de votre vie juste parce que vous aviez des gens en commun que vous détestez? Quand on vous parle de ces derniers, est-ce que le sentiment qui vous rempli est négatif? Ressentez-vous du stress juste à l'idée que vous allez croiser ces personnes un jour ou l'autre?

 

Je vous donne un exemple. J'ai un commerce avec mon conjoint et pour une raison X presque tous les employés ont quitté pour aller travailler ensemble ailleurs. J'ai ressenti une grande tristesse parce que pour moi ils étaient des amis, mais dans le fond, ils ne l'étaient pas de par leurs propos et leurs actions. Je me sentais trahie, car pour moi le commerce était secondaire. J'avais à cœur le bien-être de ces personnes et de leurs familles. Ces employés ont tout fait et tout dit pour justifier leurs décisions afin de me rendre coupable à 100% de ce qui se passaient. Des ragots sur ma vie privée, mes aptitudes professionnelles et même ma santé mentale. J'ai avalé ma pilule et j'ai tourné la page. J'ai fait une prise de conscience et j'ai avancé. J'ai même été jusqu'à référer une de ces ex-employée pour un travail occasionnel qui lui a rapporté un montant significatif et je suis contente pour elle. Ça me donnerait quoi de continuer à leur en vouloir. Le négatif entraine le négatif et je n'en veux pas dans ma vie. Je me débarrasse de tout ce qui apporte du négatif.

 

Toutes ces situations déplaisantes, ces chicanes inutiles et ces moments de tristesse, on se les impose nous-même. On dirait que l'être humain est tellement habitué à vouloir absolument toujours gagner qu'il se fout de ce qu'il doit faire pour y arriver. Aussitôt que quelque chose nous déplait, on a le réflexe de vouloir faire mal pour que l'autre ressente la même chose que nous et pire encore. On ne tolère pas la défaite ou le sentiment d'être moins bien qu'un autre...mais qui dit que l'on est moins bien? Sur quoi se base cette réflexion si ce n'est sur le sentiment de vouloir dominer pour ne pas se sentir inférieur. Je ne comprends pas pourquoi nous ressentons le besoin d'imposer notre vision aux autres et de vouloir à tout prix les embarquer dans notre ''gang''. Qui dit que l'on a la parole divine? Je m'amuse souvent à demander ''Qui est mort et t'a élu roi?''

 

Ces réflexions m'amènent à vous confirmer que l'être humain est laid, mais qu'avec de la persévérance, de la pratique et beaucoup d'huile de coude on peut faire en sorte de poser de beaux gestes et de dires de belles paroles et ainsi on se sent mieux quand on se couche le soir.

Pour ma part, je suis capable de me regarder dans le miroir sans détourner les yeux de ma personne. J'aime ce que je vois et ce que je deviens.

 

Voici une petite histoire qui résume bien mes propos. 

 

Je trouve mon inspiration et ma dans cette histoire qui a été transmise par Socrate qui, dans sa sagesse légendaire, avait « inventé » le test des trois passoires :

 

Dans la Grèce antique, nous savons tous que Socrate était doté d’une grande sagesse.


Un jour, une de ses connaissances est venu trouver le grand philosophe et lui dit :

- Sais-tu ce que je viens d’apprendre au sujet de ton ami ?

- Un instant, répondit Socrate. Avant que tu ne me racontes quoi que ce soit, j’aimerais te faire passer un test, celui des trois passoires.

- Les trois passoires ? répliqua son interlocuteur.

- Oui, reprit Socrate. Avant de raconter toutes sortes de choses sur les autres, il est bon de prendre le temps de filtrer ce que l’on aimerait dire. C’est ce que j’appelle le test des trois passoires.

La première passoire est celle de la Vérité.

As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?

- Non, j’en ai seulement entendu parler…

-Très bien. Tu ne sais donc pas si c’est la vérité.

Essayons de filtrer autrement en utilisant une seconde passoire, celle de la Bonté.

Ce que tu veux m’apprendre sur mon ami, est-ce quelque chose de bien ?

- Ah non ! Au contraire !

Donc, continua Socrate, tu veux me raconter de mauvaises choses sur mon ami et tu n’es même pas sûr qu’elles soient vraies ?

Tu peux peut-être encore passer le test, car il reste une troisième passoire, celle de l’Utilité.

Est-il utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?

- Non, pas vraiment… hésita l'ami.

- Alors, conclut Socrate, si ce que tu as à me raconter n'est ni vrai, ni bien, ni utile pourquoi vouloir me le raconter?



12/12/2016
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